Paris, le 30 Novembre 1997
Chère frère le VERT
Comme tu sais, j'ai quitté la Tunisie et j'ai coupé la mer pour la France. C'est le pain, il faut la suivre ou elle va.
Chaque matin, je vais au travail et je trouve devant moi mon patron fils de chien , il me l' achète car j' arrive un peu en retard. Un jour , il a commencé à gueuler sur moi, je lui ai dis : «La religion de ta mère, pourquoi tu cris sur moi ?» . Elle a monté dans ma tête la chienne fille du chien, j'ai pris un bâton et je lui ai enlevé le grand père de son origine. Il m'a renvoyé du travail et maintenant je descends à Paris chercher du travail malgré la pluie qui tire deux fils du ciel.
Elle a beaucoup de jour, je suis passé sur mon cousin LUMIERE qui bosse comme travailleur de ceinture dans un chantier, il m'a dit que sa femme HEUREUSE va fabriquer du couscous leDimanche qui viendra. Alors j'ai posé la pose et je suis allé à leur maison . Après le repas, j'ai rendu tout ce que j'ai mangé parce que sa femme a fabriqué un couscous très chaud et moi j'ai l'estomac, je ne mange pas des piments du pays des esclaves.
En ce qui concerne le FCR, c'est une histoire vide, ici les voitures sont chères feu , en plus je ne travaille pas, donc j'ai la guigne sur moi. Dis à notre voisine FLEURE que je viens en été pour la prendre de son père et que je lui achète une chaussure qui ne va pas la frapper.
Cher frère LE VERT, ne t'inquiète pas sur moi, ton frère, cinq et jeudi sur lui , sait photographier son pain. Mets ton oeil sur ta mère et ne la laisse pas malade, portes la au docteur. Dis à ma soeur LUNE que l'étrangère qu' elle m'a envoyé au colis postaux, je l'ai tout mangé et dis à mon frère L'ARABE que je lui ai acheté un pantalon qui ne bois pas.
Enfin, passe le bonjour à tout le monde et j'espère que Dieu nous additionne dans une belle heure. Rends moi vite.
Ton frère ESCLAVE DE DIEU