La solitude
Qu'apportes-tu ô solitude
Aux êtres seuls et sans amours
Un devenir d'incertitude
Où les âmes pleurent les jours
Dans la cité une âme errante
Sur un trottoir quête un regard
Le sourire d'une passante
Une rencontre du hasard
Victime de désespérance
L'être a besoin de réconfort
Un espoir doublé d'une chance
Plus convivial serait son sort
Autour de lui l'indifférence
Un égoïsme délirant
Se meurt ainsi dans l'innocence
Un sentiment bien encombrant
Que fais-tu là ô solitude
Un cœur se bat presque ignoré
Au milieu de la multitude
Il ne peut être qu'égarai
Offre lui donc une présence
Et chasse en lui de vieux démons
Qu'un jour alors en confiance
Ce cœur entende, nous t'aimons